Total Pageviews

2024-07-31

REGGAE NEWS - Gregory Isaacs- véritable crooner et real bad man

"Babylon too rough"

Bien que disparu il y a presque 14 ans et décédé assez jeune à 59 ans, Gregory Isaacs a marqué d'une empreinte indélibile l'histoire de la musique jamaïcaine, à tel point qu'il y a encore quelques mois, une autre légende, mais encore bien vivante elle, King Jammy, s'est attaquée au catalogue des années 1980 / 90 de Gregory Isaacs pour en revisiter 15 titres et les proposer à de grands noms du reggae tels que Shaggy, Sean Paul, Bounty Killer, Junior Reid, Alborosie mais aussi des artistes issus de la plus jeune génération comme Jesse Royal, Aza Lineage, Ras Demo et bien d'autres.

Vous pourrez découvrir quelques-uns de ces duos lors de notre soirée spéciale à partir de 20h sur Reggae.fr Webradio.

ReggaeFr

LA JAMAÏQUE ET LE REGGAE - Les inégalités- la violence mais aussi l'espoir - Jazz- ska et rocksteady

"Feel like jumping"

Ce mouvement, ainsi que les autres religions présentes sur l’île ont une influence musicale sur le reggae. Les chants protestants, les musiques de la kumina, les tambours nyabinghi inspirent les artistes, mais le reggae trouve aussi ses racines dans les différents styles musicaux qui se croisent en Jamaïque. « On écoute de la musique américaine, anglaise, classique, du jazz et puis des musiques nées sur place comme le mento, le ska et le rocksteady. »

Riche de toute cette diversité musicale, le reggae invente un nouveau rythme, une polyrythmie, « avec un temps en l’air comme toutes les musiques créoles, souligne Bertrand Dicale. C’est une rythmique plutôt lente, profonde qui épouse un tempo naturel de rythme cardiaque, et en même temps la voix est extraordinairement libre. C’est un chant qui vient de la soul music, du chant religieux protestant, de la psalmodie des rastas ».

Et puis, rajoute Bertrand Dicale, ce qui est peut-être plus important dans le reggae que les questions musicologiques, « c'est l'attitude, une attitude de rebelle cool. C'est une musique de révolte cool ».

RadioFrance

2024-07-30

MUSIC - Arrdee / Favé – Time


Arrdee a bien pigé qu’il y avait un marché à conquérir en France, en s’associant avec Favé, une tête d’affiche en devenir. Les deux artistes se sont rencontrés sur « Time » et le moins qu’on puisse dire c’est que l’alchimie est présente.

Rapcity

MUSIC - The Sugarhill Gang - Rapper’s Delight

"Rapper's delight"

Considéré par beaucoup comme le groupe qui a démocratisé le Rap US, The Sugarhill Group est notamment le premier crew a être rentré au top 50 américain avec un morceau de Rap (Rapper’s Delight). Sa place dans ce top des meilleurs morceaux de Rap US de l’histoire est amplement méritée.

MatthieuFleitz

2024-07-29

LA JAMAÏQUE ET LE REGGAE - Les inégalités- la violence mais aussi l'espoir - Le reggae et les rastas

Ras Michael - "Ethiopian national anthem"

Le rastafarisme est intimement lié au reggae. Le mouvement religieux et culturel existe depuis les années 1930 en Jamaïque et s’est étendu sur l’île. Les rastas, caractérisés par leurs dreadlocks, leur régime végétarien et l’utilisation de la ganja sont généralement marginalisés, et subissent les persécutions policières. « Le Rastafarisme devient à la fois un espoir religieux, spirituel, identitaire pour les Jamaïcains descendants d'esclaves, l'espoir de retourner en Afrique, de retrouver la dignité, explique Bertrand Dicale. Et puis il représente aussi la révolte sociale, la révolte contre les flics, les bourgeois, le pognon, les propriétaires, les Américains, la CIA. N'importe qui, c'est Babylone. »

Tous les musiciens de reggae ne sont pas rastas, mais beaucoup le revendiquent, notamment dans les paroles de leurs chansons. Les mots « Babylone » ou « rastafari » sont chantés par Bob Marley, mais aussi des groupes comme Steel Pulse ou Burning Spear.

RadioFrance

2024-07-28

LA JAMAÏQUE ET LE REGGAE - Aux origines du reggae les inégalités - la violence - mais aussi l'espoir (2/2)


Une partie de la jeunesse jamaïcaine subit cette pauvreté. Dans la banlieue de Kingston, la capitale, des bidonvilles et des habitats miséreux se sont développés depuis des décennies. Cet univers est le berceau du reggae. Bob Marley grandit dans l’un de ces quartiers, Trenchtown : un nom qu'il chante dans No woman no cry.

« I remember when we used to sit
In the government yard in Trenchtown »

Cette vie difficile inspire justement les textes des musiciens de reggae. « Ils parlent d'inégalités, de violences policières, des riches qui sont toujours plus riches, des gangs de rue... mais ces thèmes sociaux sont toujours enchâssés dans quelque chose d'autre, un espoir très spécifique, celui des rastas, dans un monde nouveau ».

RadioFrance

2024-07-27

LA JAMAÏQUE ET LE REGGAE - Aux origines du reggae les inégalités - la violence - mais aussi l'espoir (1/2)


« Le reggae, c’est une raison de vivre, une danse. Et c’est aussi le rasta ». Bob Marley définit ainsi le reggae, dans une interview en 1978. Plus qu’une musique, le reggae s’apparente à une attitude, un mode de vie, une religion, tout en étant une musique engagée. Le style émerge à la fin des années 1960, dans un contexte social et politique agité.

En 1962, la Jamaïque obtient son indépendance du Royaume-Uni et entre dans le Commonwealth. « Et dans cette ancienne colonie, en plein post-colonialisme, il y a des inégalités complètement folles, explique Bertrand Dicale, journaliste et auteur de Ni noires, ni blanches, histoire des musiques créoles. Parce que l'économie rurale s'effondre, il y a un boom démographique et l'agriculture de subsistance des campagnes jamaïcaines ne peut plus nourrir tout le monde ».

RadioFrance

MUSIC - Peter Tosh - I am that I am

"I am that I am"

2024-07-26

MUSIC - House of Pain - Jump around

Originaire de Los Angeles, House of Pain, est un groupe des années 90 assez méconnu je trouve. Pourtant, vous connaissez tous Jump Around avec une excellente instru mixée par DJ Lethal qui deviendra DJ pour le groupe Limp Bizkit par la suite.

MatthieuFleitz

2024-07-25

MUSIC – Grandmaster Flash - The Message

Un des meilleurs morceaux de Rap US de l’histoire avec le mythique Grandmaster Flash qui, en 1982, sort d’un peu nul part avec « The message ». Ce morceau, devenu disque de platine en moins d’un mois, restera comme un des morceaux de Rap les plus connus de l’histoire.

MatthieuFleitz