Une partie de la jeunesse jamaïcaine subit cette pauvreté. Dans la banlieue de Kingston, la capitale, des bidonvilles et des habitats miséreux se sont développés depuis des décennies. Cet univers est le berceau du reggae. Bob Marley grandit dans l’un de ces quartiers, Trenchtown : un nom qu'il chante dans No woman no cry.
« I remember when we used to sit
In the government yard in Trenchtown »
Cette vie difficile inspire justement les textes des musiciens de reggae. « Ils parlent d'inégalités, de violences policières, des riches qui sont toujours plus riches, des gangs de rue... mais ces thèmes sociaux sont toujours enchâssés dans quelque chose d'autre, un espoir très spécifique, celui des rastas, dans un monde nouveau ».
RadioFrance
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