Lorsque Kendrick Lamar nomme l’un de ses titres Poetic Justice, il le fait, certes pour la beauté du mot et le sens qu’il porte, mais aussi pour y faire une référence au film éponyme dans lequel 2Pac aura eu le rôle au côté de Janet Jackson.
Pour autant, il n’oublie pas de travailler sur ses projets musicaux en sortant son deuxième album Strictly 4 My N.I.G.GA.Z…. Concocté en partenariat avec le gigantesque label qu’est Interscope Records, il s’entoure des têtes de gondoles du hip hop de la West Side. C’est-à-dire Ice Cube ou ce fameux Pimp défraîchi qu’est Ice-T. Mais à l’heure des rivalités entre la côte Est et à la côte Ouest, il osera inviter des rappeurs qu’il aura rencontré au sein de New-York. 2Pac maintenait une vision, celle d’unifier tout le monde, faire cesser la violence aux sein des ghettos et instaurer une havre de paix. Une idéologie naïve qu’il s’accorde à maintenir dans sa musique.
Cet album nous embarque en caméra cachée dans les rues de la Californie tout en s’ouvrant sur ses pensées les plus personnelles. Dedans, il désire que la communauté noire ouvre les yeux sur leur conditions financières, ainsi leurs actes parfois maladroits.
Là encore, le succès reste mitigé avec des chiffres ne dépassant qu’à peine ceux de son album précédent. Mais pour toute une population, il devient l’un des porte-paroles, et tout particulièrement pour les jeunes sans repères.
HipHopCorner
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