La paternité du reggae
Tout aussi problématique est la question de la paternité du Reggae en tant que genre musical proprement dit ; paternité qui, contrairement au Rocksteady, est très controversée : certains attribuent le premier disque de Reggae aux Maytals avec "Do the Reggay" en Août 1968. Cependant, si Toots est certes le premier à utiliser le mot "Reggae" dans une chanson, d'autres morceaux au tempo un peu plus rapide que le rocksteady ont déjà préfiguré le style au cours de l'année 1968.
Ainsi Pop-a-Top de Lynford Anderson annonçait déjà, début 1968, un nouveau style de rythme, bien plus rapide. D'autres compositions se disputent le titre de premier Reggae, dont le Bang A Rang de Stranger Cole et Lester Sterling (pour Bunny Lee), le Nanny Goat de Larry Marshall et Alvin (sous la direction de Jackie Mittoo, pour Studio One), la première version méconnue du Soul Rebel de Bob Marley, et le No more heartache des Beltones.
Cette première phase d'évolution du Reggae, que l'on qualifie de période du "Early Reggae", est caractérisée par un tempo plus rapide, et l'accélération du jeu à contretemps déjà présent avec le ska et le rocksteady. Puis le tempo ralentira, la basse se fera plus lourde encore, mais le Reggae gardera cette base rythmique basse/batterie prédominante et ce mouvement chaloupé qui lui est propre.
Lee " Scratch " Perry est également à l'origine d'un des premiers succès Reggae de 1968, Long Shot (interprété par les Pioneers, avec les jeunes frères Aston " Family Man " et Carlton Barrett à la basse/batterie), où il utilise une rythmique particulièrement rapide. Scratch travaille alors pour Joe Gibbs et le quittera pour ne pas avoir été crédité pour son travail sur ce morceau. - Il reprendra ce morceau à son compte en se lançant dans la production, avec son propre label "Upsetter" (énerveur). "People Funny Boy" fera un carton en Angleterre. - Scratch utilisera par la suite des pratiques innovantes qui transformeront le Reggae, comme l'introduction de bruitages (l'origine du sample). Il fondera également le légendaire studio Black Ark où seront enregistrés, entre autres, Bob & The Wailers, The Congos, Max Romeo, Junior Murvin.
Ainsi Pop-a-Top de Lynford Anderson annonçait déjà, début 1968, un nouveau style de rythme, bien plus rapide. D'autres compositions se disputent le titre de premier Reggae, dont le Bang A Rang de Stranger Cole et Lester Sterling (pour Bunny Lee), le Nanny Goat de Larry Marshall et Alvin (sous la direction de Jackie Mittoo, pour Studio One), la première version méconnue du Soul Rebel de Bob Marley, et le No more heartache des Beltones.
Cette première phase d'évolution du Reggae, que l'on qualifie de période du "Early Reggae", est caractérisée par un tempo plus rapide, et l'accélération du jeu à contretemps déjà présent avec le ska et le rocksteady. Puis le tempo ralentira, la basse se fera plus lourde encore, mais le Reggae gardera cette base rythmique basse/batterie prédominante et ce mouvement chaloupé qui lui est propre.
Lee " Scratch " Perry est également à l'origine d'un des premiers succès Reggae de 1968, Long Shot (interprété par les Pioneers, avec les jeunes frères Aston " Family Man " et Carlton Barrett à la basse/batterie), où il utilise une rythmique particulièrement rapide. Scratch travaille alors pour Joe Gibbs et le quittera pour ne pas avoir été crédité pour son travail sur ce morceau. - Il reprendra ce morceau à son compte en se lançant dans la production, avec son propre label "Upsetter" (énerveur). "People Funny Boy" fera un carton en Angleterre. - Scratch utilisera par la suite des pratiques innovantes qui transformeront le Reggae, comme l'introduction de bruitages (l'origine du sample). Il fondera également le légendaire studio Black Ark où seront enregistrés, entre autres, Bob & The Wailers, The Congos, Max Romeo, Junior Murvin.
"Sweet and dandy"