En dehors des frontières jamaïcaines, des artistes comme Lucky Dube en Afrique du Sud ont également eu un impact gigantesque. Dube a fusionné le reggae avec des éléments de la musique africaine, créant un son unique qui attire un public varié. Ses thèmes traitent des luttes quotidiennes et de l’identité, touchant les cœurs de millions de personnes. Ses chansons sont un véritable pont culturel, prouvant encore une fois que le reggae est une langue universelle.
L’association entre le rap et la musique classique peut paraître difficile, tant ces deux univers musicaux sont différents. La compréhension d’un tel mix nécessite le rappel des origines du rap et la raison qui explique son association avec la « bonne musique ».
Le succès du Rap
Le succès croissant de cette forme de musique a entraîné son exportation outre-Atlantique. Au début des années 80, des pionniers comme Dee Nasty et DJ Kool Herc ont lancé les premières soirées de rap dans l’hexagone.
Ces soirées musicales ont favorisé l’apparition de nombreux rappeurs et d’un marché de consommation. Désormais, le rap est considéré comme un outil de contestation avec lequel les jeunes Français et Américains pouvaient donner leurs points de vue sur la société.
Les premiers échos de la Fusion
Le succès du rap est aussi économique. Alors que cette forme musicale n’était qu’un enchaînement de rimes, son succès économique a poussé les artistes à construire des morceaux plus mélodieux. Si certains rappeurs ont tiré leur inspiration des musiques contemporaines, nombre d’entre eux se sont tournés vers la musique classique et ses compositions complexes.
Il faut dire que cette forme musicale, issue en partie des 18e et 19e siècles, constitue un formidable vivier de mélodie à exploiter. Pendant longtemps, la règle de clearance obligeait les artistes à demander une autorisation d’exploitation aux compositeurs propriétaires avant d’utiliser une musique préexistante.
Cependant, le début des années 80 a coïncidé avec l’arrivée dans le domaine public de nombreuses compositions musicales classiques. Ainsi, il devient possible pour les rappeurs de sampler certaines œuvres préexistantes sans risquer des poursuites judiciaires. La fusion entre le rap et la musique est née.
Et puis, comment ne pas parler de Jimmy Cliff ? C’est le genre de gars qui a mélangé des styles musicaux tout en conservant l’essence même du reggae. Avec son rôle dans le film « The Harder They Come », il a propulsé le reggae sur la scène mondiale à un niveau que peu d’artistes ont réussi à atteindre. Ses chansons comme « You Can Get It If You Really Want » portent un message d’espoir et de résilience, des thèmes toujours d’actualité. Jimmy Cliff est l’exemple parfait de l’artiste capable de transmettre un message puissant à travers des rythmes entraînants.
On ne peut pas parler du reggae sans mentionner Peter Tosh. Un vrai rebelle, ce bonhomme. Réputé pour ses paroles pleines de revendications, il n’hésitait pas à dénoncer les injustices sociales. Des titres comme « Get Up, Stand Up » te donnent envie de te lever et de te battre. Le message est clair : la liberté pour tous, pas de compromis !
Le reggae, c’est pas juste un rythme envoûtant, c’est tout un mouvement, une culture, et des légendes qui ont laissé leur empreinte sur l’histoire de la musique. Alors, on va faire un petit tour d’horizon des artistes qui ont fait vibrer nos cœurs et nos âmes.
Bob Marley, le roi indiscutable du reggae. Si t’as jamais entendu « No Woman, No Cry » ou « One Love », où as-tu été ces 50 dernières années ? Ce gars-là a transcendé les genres et les frontières. Sa musique, c’est du spirituel, c’est de l’amour et c’est de la résistance. Marley a mis la voix sur les luttes vécues par le peuple jamaïcain et a porté le rastafarisme sur la scène internationale.
C'est prouvé scientifiquement: aucune autre chanson ne peut vous faire gagner autant de points de bonheur que cette ode déjantée au désir féminin.
Il fait froid. L'actu est particulièrement merdique, la météo semble avoir été conçue pour détruire votre santé mentale et même la lumière du jour s'est mise en arrêt maladie. Bref, difficile de trouver de quoi se réjouir. Mais ne vous inquiétez pas: j'ai un remède plus efficace que la vitamine D, le magnésium et le Xanax réunis.
Il s'agit d'un classique moderne, capable d'illuminer votre quotidien en un temps record. Un morceau de rap de trois petites minutes, 187 secondes de grivoiserie révolutionnaire. Une chanson si puissamment réjouissante qu'elle devrait être approuvée comme anxiolytique par l'Organisation mondiale de la santé (OMS).
Perso, quand je ne sais plus comment sourire, j'écoute «WAP» de Cardi B et Megan Thee Stallion. «WAP», c'est l'abréviation de «Wet Ass Pussy» –pour ceux qui ne maîtrisent pas la langue anglaise, ça veut dire «chatte bien mouillée» et non ça ne parle pas d'animaux de compagnie...
Dans nos tops de l’année 2024, nous vous avions parlé de Doechii, jeune rappeuse signée au sein du très prolifique label TDE de Los Angeles. Pour cause, sa mixtape Alligator bites never heal est un disque incontournable des 12 derniers mois. En effet, le projet est rempli de titres plus intéressants les uns que les autres. « DENIAL IS A RIVER » en fait partie. A l’image d’un Lino qui ouvrait son album classique Paradis Assassiné en « Interview » auditive, Doechii réitère l’expérience avec des teintes burlesques.
Aussi bien dans le texte que dans l’esthétique visuelle, elle propose un équilibre parfait entre du très bon rap et des éléments de comédie bien sentis. Le clip d’abord granulé à la manière des séries des années 80 bascule subtilement dans un chaos jouissif. Bref, les moindres détails sont travaillés chez une artiste qu’il faudra suivre de très près dans les années à suivre tant le potentiel est prometteur.